Un dispositif plébiscité par les jeunes qui l’ont testé

Vincent Dulong Toulouse (31)
« Les avantages de +=0 ? La simplicité d’utilisation et les économies réalisées ! » Vincent Dulong, 21 ans, faisait partie des 2000 jeunes qui ont expérimenté le dispositif d’avril à août 2021. Habitant Toulouse, mais travaillant à Auch, il a pu le tester au quotidien, puisqu’il prenait chaque jour les trains liO pour rejoindre son bureau. Aussi, après cinq mois à mettre le dispositif à l’épreuve, il salue sa facilité d’utilisation : « L’application est facile à prendre en main. Finies les contraintes d’achat préalable au guichet ou sur internet. Tu montes dans le train et tu sweepes l’écran du téléphone : START pour enclencher le trajet, STOP pour y mettre fin. »
Et comme Vincent fait, en moyenne, près de 40 trajets en train chaque mois, le dispositif est vite avantageux : « Dans mon cas, je bénéficie rapidement de la gratuité. » Ça tombe bien : il aime prendre le train qui constitue, à ses yeux, « un moment de coupure » au retour du travail : « Je peux m’y reposer. »
Solène Averty Montpellier (34)
Solène Averty acquiesce. La jeune Montpelliéraine, âgée de 23 ans, s’est engagée dans l’expérimentation le jour où, pour sa part, elle démarrait un stage à Nîmes. Il lui fallait ainsi faire des allers-retours quotidiens. C’était sans compter sur la prolongation de la crise sanitaire. Certains mois, elle n’a donc pas réussi à cumuler suffisamment de trajets sur sa cagnotte pour bénéficier de la gratuité le mois suivant. « Qu’importe », dit-elle. « Le dispositif restait tout de même très attractif sur le plan financier. C’est son gros avantage. »
De ce fait, la généralisation du dispositif lui permettra d’en profiter pleinement, car Solène vient d’être embauchée par l’entreprise qui l’avait prise en stage. « C’est super. Ce d’autant que le système mis en place par la Région et SNCF nous permet également de voyager partout en Occitanie. » Le concept de gratuité à l’usage incite, du coup, à visiter la région. Ce que ne démentira pas Vincent qui conclut : « Un système où on finit par ne plus rien payer, c’est totalement unique en France. »